Faire son sac …!
Savoir faire son sac à dos de rando est gage de confort et de sécurité !
En effet, le contenu du sac a son importance car il faut pouvoir répondre à différents besoins lorsque vous êtes en montagne : s’hydrater, se couvrir, se nourrir, …
Mais la répartition de la charge de votre sac a aussi une incidence sur votre sécurité dans la mesure où un sac à dos « mal chargé » peu créer du déséquilibre ou de la fatigue supplémentaire pouvant accroître le risque de chute.
Enfin, un sac à dos bien fait est également un sac où l’on a placé à portée de main les choses dont on a le plus régulièrement besoin pendant sa randonnée.
Faisons le point sur les petites règles pour « bien faire » son sac à dos.
Nous parlerons uniquement ici du sac à dos pour une randonnée à la journée.
Regle n°1: Ne rien oublier!
Comme nous l’avons dit plus haut, vous devez emporter tout ce qui est destiné à couvrir vos besoins « primaires » en randonnées:
Hydratation:
→ il faut prévoir entre 1 et 2 litres d’eau selon les conditions météo et la longueur de la randonnée,
→ vous pouvez emporter cette quantité d’eau, soit dans une gourde ou bouteille en plastique, soit dans une poche à eau avec pipette (type « camelback »).
Se couvrir:
Les conditions météorologiques sont souvent changeantes en montagne du fait de l’altitude:
- Soleil plus intense (indice UV plus important qu’en pleine)
- Exposition au vent sur les cols, les crêtes et les sommets notamment
- Températures très varaibles en fonction de l’ensoleillement, de l’expoqsition au vent et de l’altitude (entre -1°C et -0.6°C tous les 100 m de dénivelé positif)
- Pluie et orages soudains possibles en été, précipitation neigeuses possible en hiver
… il conviendra donc de mettre dans son sac à dos:
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- 1 veste polaire
- 1 veste de pluie (type « GoreTex » si possible)
- 1 casquette ou un chapeau protegeant du soleil
- 1 paire de lunettes de soleil
- crème solaire (indice 50)
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Règle n°2 : Bien répartir les charges et bien équilibrer son sac
Cette seconde règle vous permettra:
- d’éviter d’être déséquilibré(e) par votre sac à dos, et alors risquer de chuter
- de réduire l’énergie nécessaire pour porter votre sac
Pour cela, l’idéal est de placer les objets les plus lourds au niveau du milieu du dos, tant en hauteur que latéralement (de chaque côté de la colonne vertébrale). Il faut aussi veiller à ce que les chatges lourdes soit au plus proche de votre dos (pas vers l’extérieur du sac).
Assurez vous également que rien ne puisse bouger, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du sac. En effet, chaque mouvement d’objet créer un déséquilibre et vous oblige à fournir un effort suppléméntaire pour rétablir l’équilibre perdu, sans compter le risque de chute.
Règle n°3 : Garder ce dont vous avez besoin à porté de main
Cette règle peut paraître évidente, mais il vaut mieux la rappeler ! …
L’idée est de garder accessible ce dont vous allez avoir le plus besoin dans journée et de réserver les places les moins « atteignables » pour les objets dont vous n’aurez à priori pas, ou peu besoin.
Pour résumer:
Règle N°1
Avoir tout ce qu’il faut pour répondre à ses besoins en terme d’hydratation, de protection envers les conditions météorologiques, de nourriture (Pique-nique/encas).
Pensez aussi à 1 petite pharmacie personnelle (allergie, asthme…)
Lorsque vous partez seul, pensez également à votre sécurité en ajoutant au contenu de votre sac:
- votre téléphone mobile chargé
- une carte IGN « TOP25 »
- une trousse de secours
- une couverture de survie
Règle N°2
Bien répartir le poids dans votre sac. Les charges lourdes se placent autant que possible au plus près de votre centre de gravité et les éléments les plus légers en périphérie du sac.
Veillez à ne pas avoir des choses accrochées à votre sac, elles créent des ballants succeptibles de vous déséquilibrer et peuvent entraver vos mouvements en se prenant dans une branche par exemple.
Règle N°3
Organiser votre sac de façon à avoir rapidement accès au choses dont vous aurez le plus régulièrement besoin, à savoir en particulier, l’eau.
Votre veste polaire doit également être facilement accessible car vous en aurez besoin pour vous couvrir lors des différentes pauses après effort (montée); la transpiration occasionnée vous rendant vulnérable au moindre courant d’air, plutôt frisquet en altitude !